mardi 8 mai 2012

De retour.

Bon, eh bien finalement, avec la connexion pas terrible et le peu de temps dont je disposais, j'ai préféré profiter de mes derniers instants japonais plutôt que de télécharger mes photos pour les poster ici.
Je vais donc faire comme d'habitude, je posterai des rétrospectives de ce voyage, tranquillement, dans les mois à venir. 

Depuis mon dernier message, j'ai profité de mes dernières semaines au Japon, qui sont passées à la vitesse de la lumière. Trop vite à mon goût, évidemment, et j'en suis même venue à me dire que même un mois c'est trop court. Il faut dire que j'ai quand même passer la moitié dudit mois à courir partout, pour mon mémoire notamment...

Et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, j'étais en train de dire au revoir à mon chéri juste avant de prendre le bus pour l'aéroport d'Osaka, samedi dernier. Nous avons passé la journée à nous promener tranquillement à Osaka, et on a même fait un karaoke. Mais sortis de là, j'ai regardé l'heure : il était 18h30. Je devais prendre le bus à 20h20, et mon cerveau a semblé réaliser tout à coup le peu de temps qu'il me restait au Japon. Sur toute notre lente promenade-retour vers la gare d'Osaka où je devais prendre le bus, j'ai été envahie d'envies de pleurer-non-stop-dans-la-rue-devant-les-gens-j'm'en-fous toutes les 5 mn environ. Mais déjà qu'un couple mixte Japonais-Etrangère attire le regard assez facilement, le même couple avec l'Etrangère en mode "joues-barbouillées-de-larmes" c'est encore plus voyant. J'ai donc dû faire des efforts surhumains, mais la séparation s'est mieux passé que je le pensais. Ce n'est évidemment pas une partie de plaisir, mais ce n'est pas une question de se forcer à passer à autre chose comme si je n'étais pas venue du tout au Japon pendant un mois chez la personne que j'aime, car ce serait juste insensé de penser comme ça quand on est restée collée à son chéri comme une moule à son rocher pendant presque un mois.
J'ai fait mon maximum pour me concentrer sur les mois à venir, et la venue potentielle du chéri à la fin de l'été en France, et ça a plutôt bien marché. Ca n'empêche pas qu'il me manque, mais c'est déjà plus supportable comme sentiment. 

J'ai eu droit à une escale d'une journée entière à Dubai pour passer complètement à autre chose, d'autant que c'était la première fois que je mettais les pieds dans un émirat du Moyen-Orient, arabophone, riche et démentiel. D'autant plus qu'en mai, adieu le printemps, le thermomètre s'affole et avec 30°C à 9h du matin, puis plus de 40°C au milieu de l'après-midi, autant dire que se barbouiller le visage de crème solaire n'a rien d'une exagération.
J'ai crapahuté malgré tout dans les rues du vieux Dubai, près de la plage, dans le World Trade Centre et dans la plus haute tour du monde, dans le plus grand centre commercial du monde, avec une vue sur l'aquarium le plus grand du monde, puis près de l'hôtel le plus haut du monde, pas loin du drapeau national le plus grand du monde, etc. Vous l'aurez compris, Dubai a de l'ambition...
Mais c'est avant tout une ville intéressante à visiter, car quoi que ça représente au niveau financier et environnemental (on pourra toujours émettre de sérieuses critiques sur la folie des grandeurs de la ville, c'est sûr), le développement de ce qui était un banal petit comptoir du Golfe Persique est prodigieux. Je mettrai des photos plus tard.

Bon, je vais aller embellir quelques photos (des poussières se sont infiltrées dans mon appareil et sont bien voyantes sur les photos claires...) et les posterai ici dans les jours à venir.


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