mardi 22 février 2011

Histoire de portables et autres technologies.

J'avais dit que je reviendrais dessus, je vais donc causer un peu de mon petit portable chéri, et des autres.

J'ai déjà expérimenté le Japon lors de deux voyages de quelques semaines chacun, et j'en suis revenue avec au moins une certitude : les Japonais ne peuvent pas se passer de leur portable. Ils ont pour ainsi dire constamment leur nez dessus. C'est particulièrement visible dans le train, mais le cadet de ma famille d'accueil passe également ses soirées rivé sur son précieux compagnon électronique. Parce que le portable japonais sert pratiquement à tout. Il fait notamment office de télé portable et permet de naviguer sur internet, entre autres. Alors bien sûr, évidemment, certes, les nouveaux super-tip-top smartphones en sont arrivés à ce niveau, voire ont carrément dépassé la capacité des portables japonais classiques. Lorsque l'iPhone est arrivé sur le marché japonais, il est devenu, contre toute attente, la poule aux oeufs d'or de l'opérateur Softbank. D'ailleurs, depuis, d'autres smartphones "étrangers" ont également profité de l'ouverture du marché. En ce moment, les pubs pour le système pour smartphones appelé "Android" et géré par Google fleurissent littéralement dans le train, dans les magazines et à la télévision. Forcément, ils ont choisi le boysband Arashi pour faire la promo de l'objet, et c'est juste le groupe le plus populaire du moment !
Il semblerait en tout cas que le marché des portables japonais plus "classiques" soit plutôt menacé par ces grosses bêtes-là.


Moi, à vrai dire, les smartphones ne m'intéressent pas vraiment, pas plus que l'iPad ou tout autre gadget électronique incroyable qu'on peut trouver ici. ou même en France. Personnellement, je ne leur trouve guère d'intérêt, car j'estime ne pas en avoir besoin, même s'ils peuvent sûrement s'avérer pratiques dans certaines situations. Je vois certaines de mes amies japonaises se déplacer en ville avec le GPS de leur iPhone, mais j'aime à penser que je n'ai pas besoin de ce genre d'outil pour me repérer dans l'espace. Je préfère ne pas être dépendante de ça.

Mon petit portable est un cas un peu à part dans l'offre infinie du marché japonais. Je ne me suis pas amusée à acheter un "vrai" keitai tout plein de bidules avec la télé, dans le cadre d'un abonnement obligatoire à un prix faramineux. Oui parce que c'est bien beau, mais les portables au Japon, c'est littéralement ruineux. Non, j'ai choisi la solution de l'expat' qui ne reste pas très longtemps non plus et qui ne veut pas se prendre la tête, c'est-à-dire le "prepaid phone". Il s'agit tout bonnement d'un téléphone à carte rechargeable comme mon brave SFR La carte que j'ai en France, et qui s'avère être bien pratique et beaucoup moins coûteux. En fait, les portables de ce type sont très rarement utilisés par les Japonais ; ils ont la réputation d'être utilisés presque exclusivement par les étrangers. Il y a eu plusieurs opérateurs qui ont proposé ce type d'offre, mais aujourd'hui, aux dernières nouvelles, il ne reste que Softbank qui propose des prepaid. Le principe est simple : il faut d'abord se procurer le téléphone (généralement dans une grande boutique Softbank, les plus petites n'en ayant souvent jamais un seul en stock...) et faire activer la carte à l'intérieur (à la boutique également). Il n'y a pas beaucoup de modèles disponibles, et selon les magasins le stock peut être plus ou moins réduit. Dans l'ensemble ce sont des portables "basiques" pour les Japonais, c'est-à-dire "appels/mails/petits gadgets plus ou moins utiles", mais on peut quand même regarder la télé sur certains. Ensuite, on choisit une recharge de 3000 ou de 5000 yen pour deux mois. Il est très très pratique de souscrire aussi à l'offre "mails illimités" valable aussi deux mois pour 300 minuscules yen de plus. Au Japon, les communications coûtent assez cher, alors on communique souvent bien plus par mail. J'ai constaté qu'effectivement c'était bien pratique ! En plus, grâce au système de mails sur portable, on a beau avoir une adresse mail chez l'opérateur téléphonique, ça n'empêche pas d'envoyer des mails de PC, partout dans le monde ! Et bien évidemment la réception d'un e-mail provenant d'un PC ne pose pas de problème non plus. Je bénis ce système !


Petit bonus dans mon précieux appareil, j'ai le droit à divers petits jeux, un petit dico sommaire anglais/japonais, et à un interprète japonais-anglais/chinois/coréen dans toutes les situations types de voyage ! Bon ben ça peut éventuellement servir si je voyage dans le coin...=D

Voilà, si ce petit billet peut servir aux gens qui se poseraient des questions sur le fameux "prepaid phone"...personnellement je le trouve très pratique et largement suffisant pour pouvoir communiquer comme tout le monde dans ce pays, mais à largement moins cher ^o^

mardi 15 février 2011

Le jour des coeurs roses.

Voilà, hier c'était donc la St Valentin. Je suis partie en mission d'exploration de la société japonaise en ce jour particulier, et j'ai été servie, c'est le moins qu'on puisse dire !

Revenons d'abord en arrière. Il faut savoir que la St Valentin se prépare en avance, parfois même très très en avance. La photo ci-dessous a été prise dans un centre commercial le 29 décembre précisément...


Ici c'est un formidable business, pire qu'en France, et surtout très différent dans la façon de faire. Pour ceux qui ne sauraient pas bien comment ça se passe ici, ce sont les filles qui offrent quelque chose aux garçons le 14 février. Rien de la part de ces derniers donc, ils se contentent de recevoir !
Alors pour ce qui est de "quoi offrir", les femmes de ce pays ont l'embarras du choix. Des tablettes de chocolat, truffes et autres confections toutes prêtes d'ici ou importées d'Europe, jusqu'au matériel indispensable pour réussir des chocolats ou des gâteaux faits maison. A cette période de l'année, les produits importés foisonnent, et les boîtes de préparation pour gâteaux remplissent des rayons entiers. Ayant eu moi-même maintes fois l'occasion de farfouiller dans les "Valentine Corner" de divers magasins, il y a vraiment un choix impressionnant. Cela explique peut-être que de plus en plus de filles n'ayant pas de copain (ou peut-être tout simplement pas envie d'offrir du chocolat à quiconque !) s'achètent du chocolat pour elles-mêmes. Après tout, si c'est le seul moment de l'année où l'on peut laisser libre cours à sa gourmandise, elles ont tout à fait raison ! Il est vrai que le reste de l'année le choix en gourmandises de ce genre est bien plus limité...


Il existe théoriquement deux types de chocolats de la St Valentin : le giri-choco, le "chocolat de politesse", qu'on va offrir par exemple aux garçons du même club que soi au lycée, ou bien à ses collègues masculins au travail, selon l'âge que l'on a bien sûr. Il n'a aucun sens "amoureux", et les femmes peuvent même se sentir plus ou moins "obligées" d'en offrir chaque année à leurs collègues. C'est presque une règle sociale. Mon amie Maki, la dernière fois qu'on s'est vues, a acheté des petits chocolats pour chacun de ses collègues masculins de la pâtisserie où elle travaille. Elle leur a probablement offert hier.




Et puis bien sûr, il y a le honmei-choco, le "chocolat messager" que l'on va offrir à une personne bien particulière...ça peut être destiné à faire comprendre ses sentiments à un garçon de sa classe (tactique très utilisées chez les lycéennes, on dirait !) ou encore pour montrer tout simplement ses sentiments à son copain.
D'après mes amies japonaises, il y a aussi de plus en plus de filles qui confectionnent des chocolats pour leurs amies également. On pourrait appeler ça des "yuujin-choco" ? Je ne sais pas si ça a un nom hihi.


Voilà, en gros, le principe. Et c'est fascinant de se promener un jour de St Valentin à Tokyo. Déjà dans le train, timing parfait, des collégiens (lycéens ?) rentraient chez eux. Un groupe de quatre garçons riaient de manière particulièrement excitée, et j'ai vite compris pourquoi. Deux d'entre eux avaient reçu des chocolats ! Celui qui était assis juste à côté de moi plongeait régulièrement sa main dans un sachet rempli de chocolats et se régalait ouvertement devant ses amis. Il a fini par partager avec eux en disant "Faites gaffe quand même, y'en a qui sont amers" (ah les garçons...). L'autre voulait cacher à tout prix le petit sac contenant les chocolats qu'il avait reçu. Il y avait probablement un petit message écrit dessus huhu. Les autres lui disaient donc "C'est sûr que c'est du honmei-choco" ou bien "C'est écrit "Je t'aime", c'est ça ?!". Je me demande comment ça a évolué aujourd'hui cette histoire~




Arrivée à Ikebukuro, dans un immense centre commercial, grand mouvement de foule au sous-sol : rayon des pâtisseries/chocolats bondé !! Godiva, Hermé, et tous les autres grands chocolatiers basés à Tokyo faisaient leurs grandes promos de la St Valentin, et jusqu'à 18h seulement. Alors forcément, les retardataires se pressaient pour faire la queue. Il y avait effectivement des pâtisseries mignonnes, mais chères aussi. J'avais faim et envie de chocolat, mais j'ai passé mon tour sur les grandes marques. Et puis les gâteaux roses en forme de coeur, ça m'énerve xD.

Moi à la base, j'étais venue tout autant pour observer la frénésie de la St Valentin que pour tenter d'acheter quelques chocos que j'avais repérés avant (oui, autant en profiter ! ). Il y en avait hélas un que je n'ai trouvé nulle part. Je me suis consolée en achetant deux sachets pour chocolat chaud, arôme choco-vanille et choco-caramel. Et puis une boîte pour faire des fondants au chocolat. Et un petit sachet de choco-perles bleues/argentées pour confectionner quelques chocos plus tard ! Héhé.



Et en plus, ô romantisme, il a neigé le jour de la St Valentin. Si c'est pas merveilleux ça. En tout cas j'étais ravie, la météo avait encore tout faux et moi j'aime la neige ♥

Aujourd'hui, la neige a lentement fondu et les "Valentine Corner" des grands magasins ont tous disparu. Plus rien au Loft de Shibuya. Adieu les autres chocos que j'étais venue chercher avec une lueur d'espoir encore intacte~~

Et voilà, on est le 15 février, tout est fini...jusqu'à l'année prochaine, ça va de soi...

samedi 12 février 2011

Le jour approche...

Le début de la semaine n'a pas été facile. Petite déprime passagère, fort heureusement, mais persistante pendant deux jours. Oh, des tracasseries par rapport à "après mes études", "que faire par la suite", tout ça. Oui, je suis facilement stressée par ce genre de choses, et voilà, ça m'a pris la tête au point que j'ai bêtement pleurniché un matin au boulot, alors que je venais quasiment d'arriver. Heureusement, pas un seul client, et a priori seule la sempai qui était à la vente avec moi l'a remarqué sans un mot. Je me suis vite contrôlée, mais elle m'a demandé à la pause midi ce qui m'était arrivé, quand même ! Bon j'ai répondu que ça n'avait rien à voir avec le travail, tout en restant évasive. Et puis ça a fini par passer, je me suis ressaisie. Ne pas trop se tourner vers l'avenir et se concentrer sur le présent. C'est pas simple de suivre à la lettre ces belles paroles, mais c'est nécessaire, hein ?

Bon, pour me changer les idées, un petit tour toute seule du côté de Kagurazaka, près de la gare Iidabashi ! C'est pratiquement au centre de Tokyo, et j'y suis déjà allée il y a trois semaines. J'y suis allée à la base pour acheter une "hamaya", une flèche porte-bonheur qu'on achète au temple ou au sanctuaire le plus proche de chez soi au Nouvel An. Elle offre une protection magique pour l'année entière (la flèche transperce les mauvais esprits qui pourraient envahir le foyer !) selon la croyance. Ils en vendaient il y a trois semaines au Daijingu, dans le quartier d'Iidabashi donc, mais quand j'y suis retournée mercredi les stands de vente étaient fermés et je ne sais donc pas si c'est toujours en vente ou pas...tant pis.
Je me suis consolée en explorant un peu la grande rue en côte de Kagurazaka. Je sens que ça va devenir un de mes endroits préférés de Tokyo. J'y cherchais le "quartier français" dont on m'avait parlé et que je pensais trouver de ce côté de la ville, mais je n'ai rien trouvé. Bon je me suis pas spécialement renseignée avant, j'ai juste arpenté le quartier tranquillement. Je suis passée par de toutes petites rues calmes aux maisons mignonnes. Sans appareil photo pour une fois !
En fait Kagurazaka est bien l'un des quartiers les plus "traditionnels" que j'ai vus à Tokyo. Des restos bien d'ici, des magasins de kimono et de déco traditionnelle...j'en avais rarement vu autant réunis dans un seul quartier ! J'ai vraiment envie de retourner jeter un oeil là-bas ^^. Je suis quand même tombé sur une boulangerie/café "Paul" comme chez nous à Paris ! Même un mercredi, il y avait pas mal de monde. Je me suis pris une délicieuse petite tartelette au chocolat (à 450 yen, il faut le préciser...). Ils font aussi de vrais éclairs au chocolat (à 400 yen...) donc je pense y retourner aussi haha.

Autre semi-grande nouvelle, la météo l'annonçait depuis mardi, mais oui, c'est bel et bien devenu une réalité ! Il a *neigé* à Tokyo. Oui, vous avez bien lu. De la neige, de la vraie, qui recouvre en une minute à peine les vêtements d'une fine couche de flocons blancs. Elle est tombé à gros flocons vendredi toute la journée. Au début elle ne tenait pas du tout, mais en rentrant vendredi soir une fine couche de neige recouvrait les toits, les voitures et l'herbe, mais pas la route heureusement. Ce matin, il a de nouveau neigé pas mal, mais ça n'a pas tenu du tout et ça a été remplacé soudain par une petite pluie qui a tout fait disparaître. En l'espace de quelques heures, le paysage enneigé que je voyais à l'aller depuis le train avait pratiquement complètement changé au retour. Et a priori, on n'est pas près d'avoir de nouveau de la neige avant un moment...
Quel dommage ! Je sens que je vais migrer vers le nord juste pour voir la neige !

Aujourd'hui, au lieu d'aller à la boulangerie comme d'habitude, j'avais un jour de congé pour aller ce matin à l'école primaire où on enseigne le français comme première langue étrangère, dont j'ai déjà parlé précédemment. Avec la prof japonaise, on a commencé à préparer des fillettes de dernière année de primaire à passer l'examen du DELF Prim.
C'était franchement très sympa ! Je trouve que la prof passe parfois un peu trop vite sur les bonnes réponses à donner aux questions type-examen, mais à part ça, observer son cours et y participer était très intéressant. Je n'ai pas vu le temps passer ! Je vais encore avoir l'occasion d'y retourner, et j'ai hâte de continuer à aider ces petites élèves Japonaises à réussir cet examen !!

Allez, demain c'est boulot, et lundi je peux de nouveau faire une bonne grasse matinée~~

D'ailleurs, lundi...le 14 février...Oui, vous l'aurez deviné, c'est la St Valentin ! Cela signifie qu'il faut absolument que je poste un billet à ce sujet. Ca vaut le détour, la St Valentin dans ce pays !
Autant dire qu'on voit la vie en rose depuis un bon mois et demi. A la prochaine donc !

lundi 7 février 2011

Presque trois mois ?

Voilà le mois de février déjà entamé.

Cela fait précisément deux mois et vingt-deux jours que je suis au Japon. Une période qui me paraît à la fois courte et longue. Je n'ai pas la sensation d'être là depuis longtemps, et pourtant le quotidien défile tranquillement depuis mon arrivée, sans se presser, me donnant l'impression parfois d'avoir toujours vécu ainsi depuis des années.

Cela fait quelques semaines seulement que je travaille à la boulangerie, mais je pense m'être bien habituée maintenant. Du moins, je suis habituée au rythme, aux exigences et à tous les menus détails à répéter chaque jour. J'ai cependant encore du mal à être suffisamment efficace. Je suis encore un peu trop lente, et parfois un peu maladroite. Mais j'espère que d'ici quelques semaines j'aurai trouvé mon propre rythme.

Mercredi dernier j'ai pu revoir Maki, une amie japonaise que j'ai connue quand j'étais en terminale. On s'était vues l'année dernière, en avril. Depuis mon arrivée au Japon en novembre, on avait pas eu une seule occasion de se voir, car Maki est pâtissière, et avec ses horaires de travail et son unique jour de congé par semaine, elle a été très occupée. Mais enfin, enfin, ô joie, mercredi dernier on a pu se voir ! On a joué aux touristes toutes les deux au Hama-Rikyû Onshi Teien, un jardin créé en gagnant des terres sur la baie de Tokyo par le quatrième shogun Tokugawa, aujourd'hui cerné par les immeubles immenses du quartier de Shiodome. On s'est installées sur un banc en haut d'une petite butte d'où le paysage était magnifique malgré le vent relativement froid, et on a discuté, discuté, discuté pendant près d'une heure. On s'est ensuite promenées dans le jardin, on s'est extasiées sur tout et n'importe quoi, mais surtout sur la beauté de l'endroit. Et on s'est promis de revenir lors de la floraison des cerisiers. Après quoi, comme on avait très faim, on est allées jusqu'à Shibuya pour se régaler dans ce qui est en passe de devenir l'un de mes endroits préférés de ce quartier, un café qui s'appelle Silkream (on sert là-bas un fondant au chocolat absolument divin). Et on a achevé cette chouette après-midi par des purikura.
A la fin de la journée, je n'avais presque pas envie de rentrer chez moi. J'avais passé une si bonne journée avec Maki que je ne voulais pas que ça prenne déjà fin. C'est simple, cette fille, je l'adore. Ca fait 5 ans qu'on se connaît maintenant, et depuis le lycée elle n'a pour ainsi dire pas changé. A chaque fois qu'on a pu se revoir durant ces années, j'ai toujours eu l'impression de revenir à mes 17 ans, dans la cour du lycée, avec les mêmes rires et les mêmes discussions animées sur tout et rien. Ce jour-là aussi, on s'est amusées comme des gosses, et voilà, c'était un chouette moment =). De toute façon on a planifié tout un tas de choses à faire ensemble, donc ce n'est pas fini ! D'ici juillet on se reverra souvent, j'espère !

Allez, encore un jour de repos et retour au travail. Sauf que samedi, je ne travaille pas car je vais à l'école primaire où j'étais déjà allée pour une fête de Noël ! On a besoin de mon aide, youpi ^_^ !
En fait il s'agit de préparer des fillettes de cinquième et sixième année de primaire à passer le DELF Prim, un diplôme de français attestant les compétences en français des élèves de primaire qui le passent à l'étranger, ou bien des enfants étrangers nouvellement arrivés en France. D'après la prof que je vais aider, c'est la première fois qu'on fait passer cet examen à des enfants japonais ! J'ai donc hâte de voir comment ça va se passer !