mardi 11 octobre 2011

Juillet 2011 : Kumamoto et Fukuoka


Depuis la gare de Nagasaki, j'ai pris un train jusqu'à une petite gare dont je ne me rappelle plus le nom, avant d'arriver à Shimabara. Le voyage a pris environ 2h30, je crois. Durant le trajet, le vieil homme assis en face de moi a commencé assez rapidement à me parler. Je ne sais même plus ce qui a provoqué la discussion. Nous avons parlé de beaucoup de choses. Il emportait avec lui de petites revues locales de calligraphie, où étaient publiés les travaux des enfants de la région, qui s'étaient appliqué à tracer des kanji au propre. Il m'a dit aimer la calligraphie, et m'a vivement conseillé de m'entraîner à cet art. Il est allé jusqu'à m'offrir quatre exemplaires de ses revues, à moi l'étrangère qu'il ne connaissait même pas. Et puis nous avons parlé de mars dernier. De tout ce qui s'est passé. Il a hoché la tête d'un air compréhensif, avant de me révéler une extraordinaire vérité : en août 1945 ce vieil homme, qui n'avait alors que cinq ans, se trouvait devant sa maison de Nagasaki, reculée dans les montagnes, quand la bombe atomique est tombée sur la ville. Il a tout vu de ses yeux d'enfant. L'explosion, le feu, le chaos. Et il a survécu, car il se trouvait loin de l'épicentre.


Aujourd'hui, il participe régulièrement à des conférences, visite des écoles, s'en va à travers le pays parler de tout ça. Parler du désastre de la bombe nucléaire pour qu'on n'oublie pas. Il me montre un article de journal où on le voit en photo en train de parler à un groupe d'élèves d'une école des environs. Et puis il lui faut descendre  à une petite gare où, me dit-il, il a encore mille choses à faire avant de repartir encore par monts et par vaux. Il ramasse son sac, me souhaite bonne chance dans la vie, et disparaît sur le quai de la gare après un dernier salut. A bien des égards, ce fut une étonnante mais précieuse rencontre.
Shimabara est une petite ville coincée entre un ancien volcan et la baie de Kumamoto. On y prend un ferry qui rallie la ville de Kumamoto en 30 minutes.



De l'autre côté de la baie m'attendait le père d'une de mes amies qui étudie à Nagasaki, ainsi que sa grande soeur. La veille lors d'une conversation au téléphone avec son père, elle m'a tout à coup tendu son portable pour parler avec lui. Hébétée, je réponds à ses questions (en fait c'est un homme visiblement très intéressé par tout ce qui est étranger huhu) et lorsque je lui apprends que je n'ai pas encore réservé d'hôtel à Kumamoto, il me propose presque aussitôt de m'accueillir dans sa famille.
Et voilà comment après cette très gentille proposition, je me suis retrouvée dans leur voiture en route pour le centre de Kumamoto, discutant avec le papa de choses diverses et variées sur fond des Quatre Saisons de Vivaldi. Azusa, la grande soeur de mon amie, est autiste, et adore prendre des photos. De mon arrivée au terminal du ferry jusqu'à mon départ de Kumamoto, elle en prendra partout avec moi, tendant l'appareil à son père sans un mot et se plaçant à côté de moi immédiatement après. J'ai trouvé ça mignon hihi.
C'est une fin de soirée humide, après un après-midi chargé de pluie. Nous prenons le dîner chez la grand-mère paternelle, qui habite de l'autre côté de la haie. C'est en fait ici que j'élirai domicile pour deux nuits ; je n'entrerai jamais chez mon amie en réalité.
Le soir-même nous partons, le père, la grande soeur et moi, jeter un oeil au château de Kumamoto de nuit. Mis en valeur par d'énormes spots lumineux, il me paraît d'ores et déjà magnifique. Après quelques photos, nous rentrons car la journée du lendemain sera pour le moins chargée.



Le lendemain en effet, nous partons de bonne heure sur la route qui sillonne les collines et les anciens volcans endormis, parcourant des vallées plus vertes que vertes où s'agglutinent des villages et des rizières. Notre but : le fameux Mont Aso.
Il s'agit en réalité de l'une des plus grandes caldeiras du monde (la caldeira étant une dépression impressionnante, souvent de forme circulaire, due à une éruption volcanique qui fait office de "vidange" du volcan). La caldeira du Mont Aso fait tout de même 25 km de long sur 18 de large...c'est en fait un complexe volcanique assez étendu issu de l'éruption d'un énorme volcan d'origine. Plusieurs sommets sont toujours actifs, en particulier le Nakadake, le plus virulent, et aussi le plus visité des touristes. En février dernier, il est entré en éruption plusieurs fois, crachant ses vapeurs de soufre et ses nuées ardentes sur toute la province de Kumamoto. La cendre volcanique qui se disperse sur les toits, les routes et dans les égouts devient plus lourde avec la pluie et il est donc impossible de l'éliminer avec de l'eau. Il a fallu aux habitants des environs plusieurs mois pour s'en débarrasser...

C'est justement le Nakadake que nous venons voir. Le temps est clair, les conditions sont bonnes, nous pouvons monter en voiture jusqu'à un parking presque au sommet du cratère, qui donne sur une zone extrêmement aménagée pour les touristes. Un chemin longe le bord du cratère et conduit à de multiples abris en béton prévus en cas d'éruption. Le cratère, dont l'eau turquoise bouillonne sans interruption, lâche des vapeurs de soufre qui démontrent la grande forme du volcan lui-même. Des vendeurs proposent aux touristes des morceaux de soufre jaune fluo comme décoration ou pour des propriétés médicales, mais on m'a fait comprendre que ça ne passait pas à l'aéroport quand j'ai voulu en acheter, donc j'ai dû passer mon tour.






Après avoir traversé le "désert de cendres" jouxtant le cratère, on arrive au sommet d'une petite butte de laquelle le spectacle est des plus appréciables. La plaine s'étend à perte de vue, lointaine. A mes pieds, un parterre vert se prélasse sur la roche, traversé par un chemin qu'empruntent les courageux randonneurs qui monteraient ou descendraient ce flanc abrupte. Le vent qui souffle ici rend l'atmosphère si agréable qu'on ne peut qu'imaginer l'épreuve que ça va être de retrouver l'humidité de la plaine...





 Nous redescendons cependant le flanc du Nakadake puis traversons en voiture la somptueuse caldeira pour rejoindre un endroit saugrenu quoique potentiellement amusant ; la "Guernsey Farm". Comme son nom l'indique, et comme les Japonais sont forts à ce jeu-là, il s'agit d'une réplique de ferme de type anglais, avec un restaurant, un espace de vente des produits de la ferme, et des animaux de la ferme pour faire plus vrai que nature, le tout perdu à flanc de montagne quelque part à des heures de route de Kumamoto. Nous avons déjeuné d'un délicieux yakiniku (viande et légumes grillés sur une plaque partagée par tout le monde) dans le restaurant très calme car peu fréquenté les jours de semaine. Puis dégustation de glaces à l'italienne au bon lait des vaches de Guernesey élevées ici. Parmi les souvenirs à rapporter d'un tel endroit, on notera tous les produits laitiers possibles et imaginables, et les peluches de vaches.
Et puis dehors, tellement commun pour n'importe quel Français mais au Japon ça fait tout de suite "attraction", la petite ferme avec ses poneys, moutons et lapins.




Ce fut un moment sympathique, et je m'émerveille de la capacité des Japonais à reproduire à l'identique quelque chose qui ne fait pas du tout couleur locale, tout en l'intégrant comme si de rien n'était dans le paysage.

Après de nouvelles heures de route au son de Vivaldi (Azusa ayant compris que j'aimais bien, et adorant elle-même les Quatre Saisons, elle a d'autorité appuyé sur "repeat" dès que le dernier morceau s'achevait, pendant tout le voyage), le papa me fait découvrir un endroit vraiment magnifique. Nous voilà arrivés aux chutes de Harajiri, version de poche des chutes du Niagara. Le temps se prête à quelques jolis clichés, tandis que nous parcourons le petit chemin qui fait le tour de la chute, passant notamment sur un pont suspendu au dessus de la rivière.







Après que le papa nous ait acheté quelques boissons fraîches, nous reprenons la route pour rentrer à Kumamoto. 
Nous allons chercher la maman pour aller dîner dans un kaiten-zushi très sympa, où les commandes se font avec un iPad 2...! Dans la soirée, le papa propose de nous déposer, nous les trois filles, en centre-ville de Kumamoto pour une petite promenade nocturne. Nous arpentons de petites rues et d'immenses galeries marchandes qui aboutissent à l'avenue principale de Kumamoto, où se trouvent toutes les boutiques plutôt de luxe (Louis Vuitton notamment :P). L'ambiance de nuit était vraiment sympa, surtout que les arcades sont éclairées comme en plein jour ! Puis le papa revient nous chercher et c'est l'heure de rentrer tranquillement à la maison pour un repos bien mérité.







Le lendemain matin, après un copieux petit déjeuner pris avec les parents, je prépare mes affaires en avance pour mon prochain départ en milieu d'après-midi. Malheureusement Azusa est déjà partie à son école, mais elle a laissé un petit cadeau pour moi : une petite broche avec un petit hibou en tissu qu'elle a fabriqué elle-même. A l'heure où j'écris ces lignes, il trône fièrement sur mon bureau, c'est un cadeau précieux !
Pour profiter de cette dernière demi-journée à Kumamoto, le papa me dépose tout d'abord au célèbre Suizenji-kôen, un jardin traditionnel japonais initié en 1636 par un seigneur de la province. Je le visite seule cette fois-ci. Il n'est que 10h du matin mais la chaleur se fait déjà oppressante, et telle une parfaite Japonaise, je me promène avec mon ombrelle, cadeau d'une amie de Nagasaki. Je pense que malgré l'image peut-être saugrenue d'une Occidentale cachée sous une ombrelle au Japon (car on ne peut pas dire que l'instrument fasse légion chez nous...!), ce précieux objet m'a à coup sûr évité de monstrueux coups de soleil au visage. C'est donc bien abritée que j'ai pu admirer - et photographier, cela va de soit - les différents points d'eau où se prélassaient carpes et canards, les pelouses rases plantées de petits pins, et les rochers dressés ça et là, suivant un schéma pourtant précis, au milieu de l'étang principal, bref, tout ce qui donne tout son raffinement à un jardin japonais.





 La seule chose qui sortait de l'ordinaire, et qui fait la notoriété de ce parc, est la réplique en miniature du Mont Fuji, à savoir une butte couverte de pelouse qui reprend la forme du volcan sacré. Car le Suizenji-Kôen n'est pas seulement un banal jardin, il tente de reproduire des paysages japonais prisés à l'époque et rassemblés, en miniature, dans un seul et même espace. La brochure remise à l'entrée m'a permis de connaître le nom des paysages recréés, cependant il faut avouer qu'il s'agissait souvent d'endroits célèbres à l'époque mais que je ne saurais localiser moi-même !







Le papa revient me chercher après ma visite, et nous partons nous promener un peu dans les rues près des arcades commerciales vues la veille au soir, avant que je le suive dans un restaurant de ramen qu'il m'assure être très bon. Nous déjeunons là, tranquillement, d'un énorme bol de nouilles, dans un espace climatisé qui rendra comme toujours toute sortie éprouvante. A Kumamoto plus qu'ailleurs, l'humidité m'a été très pénible, il faut le dire.
Nous repartons à l'assaut du dernier bastion avant mon départ imminent : le château de Kumamoto. Ce bijou d'architecture japonaise a été très fortement endommagé lors d'un incendie en 1877. A l'origine, le château était un vaste complexe de tourelles de défense entourant le "palais" réservé au seigneur. Le célèbre donjon restauré du château que l'on peut voir aujourd'hui date de 1960. La structure de cette partie imposante est donc tout en béton, mais des efforts ont été fait pour garder l'aspect authentique du monument. Contrairement au château d'Osaka, ça passe beaucoup mieux. 
Avec le papa, qui prend décidément plaisir à me montrer les trésors de sa ville, nous explorons une annexe du palais très joliment restaurée, puis la cour du château où un homme portant un costume de samurai figure l'ancien et illustre maître des lieux, Kato Kiyomasa. Nous grimpons ensuite dans le donjon, qui est aujourd'hui un intéressant musée rempli d'objets et de manuscrits qui nous permettent de mieux imaginer la vie de l'époque. Depuis la dernière salle, tout en haut, on a une belle vue sur Kumamoto.



















Et après un dernier tour dans les magasins de souvenirs en contre-bas, et après avoir refusé au moins dix mille fois que le papa m'achète quelque chose (il avait déjà tant dépensé pour moi (><) ), nos chemins se séparent ici. Il va prendre un bus pour rentrer chez lui, et moi, eh bien, je vais tenter de me promener dans les environs avant de me diriger vers la gare en tramway. J'ai cependant récupéré tous mes bagages, et il fait si lourd que j'abandonne bien vite après un tout petit tour du secteur. Je m'embarque en tram jusqu'aux abords de la gare, et après avoir un petit tour près de la rivière qui traverse la ville, je me décide enfin à aller acheter un billet de train. 








Je réussis à en prendre un pour un train qui part dans les deux minutes qui suivent, ce qui m'a valu un petit sprint pour être sûre de l'avoir. Pendant 2h30 et avec un petit changement dans une gare de campagne, le train remontera tout au nord de l'île de Kyushu, traversant la verte campagne et les innombrables collines qui font selon moi de cette île une partie très singulière du Japon. Ile que je m'apprête à quitter d'ailleurs, hélas, alors que j'aurais voulu y voir encore tant de choses.
Mais avant, le train me dépose tranquillement à Fukuoka, la ville par laquelle je suis arrivée pour la première fois à Kyushu, et donc celle par laquelle je la quitterai. Il est à peine 17h, et j'ai un bus à 23h pour rallier Hiroshima dans la nuit. Je me procure un plan de la ville à l'office de tourisme, dépose mon sac à dos dans une consigne à la gare routière repérée en avance, et c'est parti. 


  
Il pluviotte sur Fukuoka, et il me faut sortir mon parapluie. J'arpente une longue avenue qui doit me mener à des endroits intéressants. Je savais qu'à ce moment-là se tenait un grand festival traditionnel à Fukuoka, le  Hakata Gion Yamagasa. Ce festival se tient sur plusieurs jours, durant lesquels se déroulent diverses manifestations, mais le clou du spectacle réside dans les courses de "chars", les yamagasa. Quatre équipes sont constituées, chacune représentant un quartier du centre de Fukuoka. Ces hommes ont pour but de transporter aux quatre coins de la ville, en courant, et en se relayant, des chars amovibles en bois surmontés de décorations, le plus souvent composées de personnages issus d'histoires traditionnelles. Ces chars pèsent des centaines de kilos, c'est donc une épreuve de courage et d'endurance que de participer à ce festival ! Le but étant que ce soit sa propre équipe qui témoigne de la meilleure endurance et gagne le "concours". 
La dame à l'office de tourisme m'avait hélas dit que les festivités du jour étaient déjà terminées, mais en entrant dans une arcade commerciale j'ai eu la chance de voir des hommes vêtus de happi, qui arrivaient avec leur chargement imposant. Ils ont commencé à l'installer sur des tréteaux solides, au beau milieu de la galerie, avant de tous partir se reposer sous une tente prévue à cet effet, où des femmes leur préparaient des rafraîchissements et de quoi se restaurer. Ils étaient exténués, trempés de sueur et de pluie, mais souriants.












Il a commencé à tomber des trombes d'eau dehors, alors je me suis promenée dans la galerie, admirant au passage les autres yamagasa disposés tout le long après la fin des épreuves du jour. Après un passage rapide vers la scène où tout commence, au sein du sanctuaire Kushida, je me dirige ensuite un peu plus loin, vers le centre commercial très connu appelé "Canal City". C'est un endroit à l'architecture très original, et à l'ambiance assez unique, malgré le temps maussade auquel j'ai eu droit. Comme c'est avant tout un centre commercial où l'on trouve absolument de tout, j'ai flâné dans quelques magasins et me suis acheté un chouette sac pas cher à Comme ça du Mode (depuis le temps que le nom de cette marque me faisait rire, maintenant j'ai un sac avec ça écrit dessus sur l'étiquette, en tout petit. Huhu).






Depuis Canal City, on a accès directement à la rivière, la Nakagawa. Je commence à me promener le long du canal, tranquillement. Le jour décline très doucement, les couleurs, l'ambiance se métamorphosent petit à petit. 



Je regarde ma montre, puis ma carte de Fukuoka. Je veux voir la mer, et la mer se trouve tout au bout de la rivière, là où commence la zone portuaire. J'hésite, car si je m'éloigne tant à pied, vais-je pouvoir refaire le chemin inverse à temps pour prendre mon bus ? Et puis le challenge l'emporte, me voilà partie pour une longue marche le long de la rivière, à travers le quartier de Nakasu, le coeur dynamique de la ville. Et je passe sous le pont de l'autoroute, je longe les pêcheurs de tous âges installés en cette fin de journée, et j'arrive au bout, face à la mer. 



A ma gauche, un énorme porte-conteneurs est amarré, et d'autres croisent au loin. Les voitures qui n'en finissent pas de passer sur le pont de l'autoroute font bien un peu de bruit, mais à part cela, tout est calme. Le soleil s'enfuit définitivement à l'horizon. Le clapotis de l'eau se fait berceuse, et je reste quelques instants accoudée à la barrière. Un vent plus frais se lève, et je reprends ma route en sens inverse.
Il fait nuit, les néons des immeubles alentours se reflètent dans l'eau noire de la Nakagawa. Les yatai, ces petits stands de nourriture où l'on s'installe sur un tabouret au comptoir et on l'on festoie de plats simples en discutant avec ses compagnons, sont ouverts et déjà remplis le long du chemin. J'avais l'idée d'y manger au début, mais seule,  parmi des collègues de bureau qui blaguent entre eux, ça perd de son charme. Une autre fois.



Je constate que la réputation de Nakasu d'être "le quartier de tous les plaisirs" se vérifie. Non seulement les pachinko sont légion, mais les love hotel aussi. Ils se reconnaissent rien qu'à leur nom et leurs néons roses. Fukuoka de nuit est rayonnante de lumière, partout, c'est joli. Je quitte les abords de la rivière et reprend mon chemin sur l'avenue qui mène à la gare. Je m'arrête à un conbini pour acheter quelques sandwiches et de quoi grignoter pour le bus. J'arrive devant la gare, sur la place joliment éclairée de nuit. lI est 21h30. 




Aucun banc ou siège libre, je mastique mes sandwiches debout, près d'un arrêt de bus où les gens font docilement la queue. N'ayant rien d'autre à faire, je rejoins la gare routière juste à côté, récupère mon sac et attends le bus qui finira par arriver, pile à l'heure. La journée a été fatigante, et je ne tarde pas à fermer les yeux. Le bus m'emporte loin de Kyushu. Le lendemain sera solennel.

Prochain épisode : Hiroshima et Miyajima.

1 commentaire:

  1. J'ai vraiment beaucoup apprécié Kumamoto et sa région. Je regrette de n'y avoir pas fait plus de choses mais il faisait tellement chaud ! Du coup j'aimerais beaucoup y retourner.

    Fukuoka par contre, jamais été mais le quartier de Canal City à l'air sympa.

    Vivement de lire ton article sur Hiroshima !

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